L'armée française choisit un mini-drone Parrot fabriqué aux États-Unis
Parrot
Les Armées françaises continuent de s’équiper en nouvelles technologies. La Direction générale de l’armement vient de passer une commande de 300 mini-drones au constructeur français Parrot, spécialisé dans ce domaine. Ces drones devraient être livrés dans le courant du mois de juin. Ils équiperont les trois armées : terre, marine et air et espace. Le contrat dure cinq ans.
La Direction générale de l’armement a jeté son dévolu sur le modèle Anafi-USA. Ce drone, mû par quatre hélices, pèse moins de 500 grammes. Il bénéficie d’une autonomie en vol de 32 minutes. Impossible de l’entendre à plus de 130 mètres. En parallèle, il est capable de détecter des cibles de manière précise à deux kilomètres de distance. L’outil de surveillance et de renseignement furtif par excellence.
La Direction générale de l’armement a jeté son dévolu sur le modèle Anafi-USA. Ce drone, mû par quatre hélices, pèse moins de 500 grammes. Il bénéficie d’une autonomie en vol de 32 minutes. Impossible de l’entendre à plus de 130 mètres. En parallèle, il est capable de détecter des cibles de manière précise à deux kilomètres de distance. L’outil de surveillance et de renseignement furtif par excellence.
Un contrat qui tombe bien pour Parrot
À noter qu’il est également très simple d’utilisation, même par des personnes non spécialistes du genre, qui arriveront à manœuvrer ce petit appareil après seulement une courte formation. Avec de telles capacités et un encombrement réduit, ce drone pourra être utilisé par un fantassin sur le terrain. Les Armées françaises ont pour ambition d’utiliser l’Anafi-USA pour des missions de surveillance et de renseignement.
Il s’agit là d’un très beau coup pour Parrot, et d’un contrat qui tombe à point nommé au vu de la santé économique de l’entreprise. En effet, le constructeur de drones a connu plusieurs années de galère. En 2017, Parrot a même dû supprimer plusieurs centaines de postes et changer son fusil d’épaule. Du marché privé, l’entreprise se recentre aujourd’hui sur le marché professionnel.
Il s’agit là d’un très beau coup pour Parrot, et d’un contrat qui tombe à point nommé au vu de la santé économique de l’entreprise. En effet, le constructeur de drones a connu plusieurs années de galère. En 2017, Parrot a même dû supprimer plusieurs centaines de postes et changer son fusil d’épaule. Du marché privé, l’entreprise se recentre aujourd’hui sur le marché professionnel.