Les autorités militaires suédoises dans la tourmente
Wikipedia
L’armée suédoise dans la tourmente. Le quotidien Le Monde rapporte une information du journal suédois Dagens Nyheter. Celle d’un homme ayant intégré les rangs de l’armée suédoise durant une vingtaine d’années, en ayant falsifié ses diplômes. L’histoire commence alors que ce Suédois est renvoyé de l’école des officiers d’Enköping, près de Stockholm, après avoir menti sur ses notes.
Il arrive finalement à entrer dans l’armée suédoise, en fabriquant un faux diplôme. À partir de 1999, il monte progressivement en grade, passant par celui de capitaine pour arriver au niveau de major, l’équivalent de commandant dans l’armée française. Approché par les services de renseignement, il rejoint finalement en 2012, sur mutation de sa hiérarchie, le quartier général des forces de l’OTAN en Europe situé en Belgique, dans la ville de Mons.
Il arrive finalement à entrer dans l’armée suédoise, en fabriquant un faux diplôme. À partir de 1999, il monte progressivement en grade, passant par celui de capitaine pour arriver au niveau de major, l’équivalent de commandant dans l’armée française. Approché par les services de renseignement, il rejoint finalement en 2012, sur mutation de sa hiérarchie, le quartier général des forces de l’OTAN en Europe situé en Belgique, dans la ville de Mons.
Démasqué, l'escroc n'est pas sanctionné
Sur place, il est chargé de participer à la création d’un système informatique dédié aux forces déployées en Afghanistan. L’escroc postule finalement en 2018 auprès d’une agence gouvernementale qui le soumet à un contrôle. On s’aperçoit alors que cet homme a menti sur ses diplômes. Il n’est pourtant pas sanctionné par sa hiérarchie, informée de la supercherie.
L’année suivante, il est intégré à une mission des Nations-Unies, chargée d’œuvrer à la stabilisation du Mali, en proie aux jihadistes. Il quitte cette fonction au mois de novembre. Une enquête a finalement été ouverte, et le ministre de la Défense, ainsi que le chef des armées ont été convoqués par le Parlement pour tenter de comprendre comment une telle farce a pu se produire, et sur des postes à responsabilité.
L’année suivante, il est intégré à une mission des Nations-Unies, chargée d’œuvrer à la stabilisation du Mali, en proie aux jihadistes. Il quitte cette fonction au mois de novembre. Une enquête a finalement été ouverte, et le ministre de la Défense, ainsi que le chef des armées ont été convoqués par le Parlement pour tenter de comprendre comment une telle farce a pu se produire, et sur des postes à responsabilité.