L'armée a-t-elle sa place dans les quartiers difficiles ?
Légion étrangère - Photo by Stephanie LeBlanc on Unsplash
Cela fait plusieurs années que les politiques se sont emparés de cette question, sans forcément que des résultats probants soient observés dans les zones en question. Faut-il envoyer l’armée dans les quartiers difficiles afin de rétablir l’ordre ? Alors que nombre d’officiers rappellent, en off, qu’il ne s’agit pas d’une des missions des forces armées, les candidats LR à l’investiture en vue de l’élection présidentielle, se sont expliqués à ce sujet, durant leur troisième débat.
Pour Éric Ciotti, la question de la mission des forces armées n’est plus à l’ordre du jour. Le député des Alpes-Maritimes prône un véritable « quoi qu’il en coûte sécuritaire », qui offre la possibilité d’envoyer les forces armées rétablir l’ordre dans ces quartiers, et notamment celles mobilisées dans le cadre de l’opération Sentinelle, après l’intervention de la police. Un point de vue partagé par Michel Barnier, qui estime qu’il faudrait « avoir des unités mobiles dans au moins 40 ou 50 villes pour maintenir la sécurité ».
Pour Éric Ciotti, la question de la mission des forces armées n’est plus à l’ordre du jour. Le député des Alpes-Maritimes prône un véritable « quoi qu’il en coûte sécuritaire », qui offre la possibilité d’envoyer les forces armées rétablir l’ordre dans ces quartiers, et notamment celles mobilisées dans le cadre de l’opération Sentinelle, après l’intervention de la police. Un point de vue partagé par Michel Barnier, qui estime qu’il faudrait « avoir des unités mobiles dans au moins 40 ou 50 villes pour maintenir la sécurité ».
Des candidats LR divisés sur la question
Une option également partagée par Valérie Pécresse. La présidente de la région Île-de-France milite en faveur d’opérations coups de poing dans ces quartiers, afin « que la peur change de camp ». Des opérations à titre d’exemples, menées par des brigades composées de forces de police, de douanes, de juges et de l’armée, en appui. Pour Valérie Pécresse, la gestion de ces quartiers sous tension est « une question de volonté ».
À l’inverse, Xavier Bertrand et Philippe Juvin sont opposés à toute intervention militaire pour rétablir l’ordre dans ces quartiers. Pour le premier, la police est suffisante en la matière. Il ne lui manque que « des instructions claires et une réponse pénale à la hauteur ». Pour le second, « l’armée, c’est fait pour faire autre chose »…
À l’inverse, Xavier Bertrand et Philippe Juvin sont opposés à toute intervention militaire pour rétablir l’ordre dans ces quartiers. Pour le premier, la police est suffisante en la matière. Il ne lui manque que « des instructions claires et une réponse pénale à la hauteur ». Pour le second, « l’armée, c’est fait pour faire autre chose »…