Des retards accumulés dans la livraison du projet
L'actuel siège de la DGSE à Paris Wikipedia
Le déménagement du siège de la DGSE vers le Fort Neuf de Vincennes, une zone de 20 hectares propice à l'expansion, est un projet de grande envergure. Cependant, le processus est entravé par divers obstacles. La finalisation des études de conception, cruciale pour le projet, ne sera probablement pas achevée avant 2025. Cette étape essentielle est retardée en partie pour contrôler les coûts, une décision prise dans le cadre de la consultation du projet.
En raison de ces délais, la date de livraison du projet est désormais reportée à 2030, une prolongation notable par rapport au calendrier initial. De plus, certaines zones du site ne seront pas immédiatement disponibles, car les forces armées ne libéreront pas l'intégralité de la parcelle avant 2031, ce qui implique une réalisation partielle dans un premier temps.
En raison de ces délais, la date de livraison du projet est désormais reportée à 2030, une prolongation notable par rapport au calendrier initial. De plus, certaines zones du site ne seront pas immédiatement disponibles, car les forces armées ne libéreront pas l'intégralité de la parcelle avant 2031, ce qui implique une réalisation partielle dans un premier temps.
Une escalade des coûts préoccupante
Le coût du projet, initialement estimé à 1,3 milliard d'euros, connaît une augmentation significative. Cette hausse, évaluée à 184,8 millions d'euros supplémentaires, est attribuée à plusieurs facteurs, notamment l'inflation dans le secteur du bâtiment, exacerbée par la situation économique post-conflit en Ukraine.
Malgré ces surcoûts, la DGSE se montre confiante quant au financement du projet. L'organisation souligne une approche prudente dans la gestion des risques financiers et assure que le projet reste entièrement financé. La planification budgétaire a été ajustée pour s'aligner avec la loi de programmation militaire actuelle, garantissant ainsi la couverture des coûts jusqu'en 2030.
Malgré ces surcoûts, la DGSE se montre confiante quant au financement du projet. L'organisation souligne une approche prudente dans la gestion des risques financiers et assure que le projet reste entièrement financé. La planification budgétaire a été ajustée pour s'aligner avec la loi de programmation militaire actuelle, garantissant ainsi la couverture des coûts jusqu'en 2030.