Une doctrine spéciale sur la guerre de l'information
Defense.gouv
Quand le combat se joue aussi sur le web. Cela fait plusieurs années que la Défense a compris l’enjeu de pouvoir se défendre, mais également de porter des coups, sur ce terrain-là. Il aura cependant fallu un certain temps pour que le ministère des Armées accouche d’une doctrine spécifique en matière de lutte informatique d’influence. C’est désormais chose faite.
Mercredi 20 octobre, le ministère des Armées a dévoilé sa « doctrine militaire de lutte informatique d’influence ». Derrière ce terme se cache la nouvelle stratégie de la Défense dans la lutte contre les attaques informationnelles sur Internet, qui pourraient avoir pour but d’atteindre la réputation des armées françaises, voire de gêner le bon déroulement des opérations qu’elles mènent sur le terrain.
Mercredi 20 octobre, le ministère des Armées a dévoilé sa « doctrine militaire de lutte informatique d’influence ». Derrière ce terme se cache la nouvelle stratégie de la Défense dans la lutte contre les attaques informationnelles sur Internet, qui pourraient avoir pour but d’atteindre la réputation des armées françaises, voire de gêner le bon déroulement des opérations qu’elles mènent sur le terrain.
Sécuriser l'environnement numérique du champ de bataille
Un enjeu majeur au XXIème siècle, et à l’heure où les armées françaises n’ont jamais été autant mobilisées sur ces dix dernières années. Le champ d’action de cette doctrine est vaste. Il va du fait de contrer une fake news sur les réseaux sociaux à celui de repérer les menaces directes proférées contre des soldats français sur le web. Depuis dix ans environ, cet espace a été majoritairement investi par des groupes terroristes, pour y mener des opérations de désinformation.
À l’heure actuelle, au Sahel notamment, des unités spécialisées de cybercombattants s’activent à maintenir un espace numérique sûr autour des opérations militaires sur le terrain. Des soldats du web qui s’appuient sur la plateforme Pharos, et qui n’hésitent pas à induire l’ennemi en erreur en diffusant de fausses informations sur le net, dans le respect des normes éthiques…
À l’heure actuelle, au Sahel notamment, des unités spécialisées de cybercombattants s’activent à maintenir un espace numérique sûr autour des opérations militaires sur le terrain. Des soldats du web qui s’appuient sur la plateforme Pharos, et qui n’hésitent pas à induire l’ennemi en erreur en diffusant de fausses informations sur le net, dans le respect des normes éthiques…