Une hausse des interventions aériennes
Mirage 2000 Wikipedia
Le bilan des interventions menées durant une année N en matière de sécurisation des espaces aériens est toujours dévoilé à N+1. Il faudra donc attendre le début de l’année prochaine pour découvrir l’étude menée par le Commandement de la Défense aérienne et des Opérations Aériennes (CDAOA). Néanmoins, le général Stéphane Mille a donné un petit aperçu de l’année 2022, lors d’une récente audition devant l’Assemblée nationale.
L’an dernier, le CDAOA a recensé pas moins de 228 violations d’espaces aériens interdits, mais également 98 pertes de contact radio ainsi que 170 situations anormales. Autant de cas ayant entraîné l’intervention d’un avion de chasse ou d’un hélicoptère. C’est ce qu’a précisé le général Mille devant les députés de l’Assemblée nationale. Et d’après le chef d’état-major de l’armée de l’Air, cette tendance à la hausse devrait se poursuivre en 2022.
L’an dernier, le CDAOA a recensé pas moins de 228 violations d’espaces aériens interdits, mais également 98 pertes de contact radio ainsi que 170 situations anormales. Autant de cas ayant entraîné l’intervention d’un avion de chasse ou d’un hélicoptère. C’est ce qu’a précisé le général Mille devant les députés de l’Assemblée nationale. Et d’après le chef d’état-major de l’armée de l’Air, cette tendance à la hausse devrait se poursuivre en 2022.
177 décollages sur les huit premiers mois de l'année
Ce dernier a notamment expliqué que sur les huit premiers mois de l’année 2022, la Posture permanente de sécurité aérienne (PPSA) a donné lieu à 177 décollages sur alerte. Dans le détail, cela correspond à 120 décollages d’avions de chasse et 57 décollages d’hélicoptères. Le général Mille a expliqué que cela correspondait à plus de 100 pertes de contact radio et 150 violations d’espaces aériens interdits.
Sur la même période, par rapport à l’année 2021, cela correspond à une augmentation des missions de police du ciel de plus de 40%. On couvre ici uniquement les huit premiers mois de l’année. Impossible d’expliquer les raisons précises d’une telle augmentation. Ce qui est sûr, c'est que ces chiffres placent 2022 dans l’optique de dépasser le niveau atteint en 2021.
Sur la même période, par rapport à l’année 2021, cela correspond à une augmentation des missions de police du ciel de plus de 40%. On couvre ici uniquement les huit premiers mois de l’année. Impossible d’expliquer les raisons précises d’une telle augmentation. Ce qui est sûr, c'est que ces chiffres placent 2022 dans l’optique de dépasser le niveau atteint en 2021.