La première semaine de la COP 24 s’est achevée avec de fortes tensions politiques qui se sont focalisées sur la place à accorder aux conclusions du rapport spécial du Giec sur l’objectif de stabilisation de la hausse des températures à 1,5 °C. Les négociateurs, décidés à fixer les règles qui permettront d’appliquer l’Accord de Paris à partir de 2020, ont appliqué une "approche multiniveaux" qui a consisté à séparer les questions qui peuvent être résolues au niveau technique de celles qui nécessitent l’intervention politique des ministres.
Permettre un suivi transparent des engagements pris par les États
Les discussions ont été marquées par les publications rituelles des grandes organisations internationales. Le Programme des Nations unies pour l’environnement (Pnue) a pointé le décalage entre les émissions de gaz à effet de serre (GES) actuelles et la trajectoire d’émissions compatible avec la stabilisation de la température à +2 °C, l’Organisation météorologique mondiale (OMM) a annoncé que la concentration de CO2 dans l’atmosphère a atteint un nouveau sommet à 405,5 parties par million (ppm) et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a présenté son dernier rapport sur l’impact des changements climatiques sur la santé. Après la fin des discussions, il reste beaucoup de travail à accomplir. L’un des enjeux sera notamment d’articuler entre eux l’ensemble des points techniques traités séparément la première semaine. Les échanges ministériels tournent autour d’une question : le financement de la lutte contre les changements climatiques.
À noter aussi, la signature de la "Déclaration de Silésie sur la transition juste" visant une synergie entre transition énergétique et nécessités de reconversion. « On ne peut que se réjouir de la volonté d’accompagner les populations dans la nécessaire transition énergétique afin d’en atténuer les impacts sociaux négatifs », explique l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri) qui met en avant « l’exemple de la Silésie, qui a anticipé une reconversion hors du charbon ».
Les ambitions climatiques menacées par le scepticisme
Reste la question de l’accueil réservé au rapport spécial du Giec sur les 1,5 °C. Ce document avait été officiellement demandé au Giec lors de la COP 21. Les négociateurs doivent maintenant clarifier la façon dont il sera pris en compte dans les négociations Les petits États insulaires (Aosis), les pays d’Amérique latine (Ailac), le Groupe de l’intégrité environnementale (qui réunit des pays de l’OCDE), les Pays les moins avancés (PMA), l’Union européenne, ou encore le Canada et l’Afrique du Sud ont défendu l’option la plus forte : « accueillir favorablement » ce rapport. Mais, les États-Unis, la Russie, l’Arabie saoudite et le Koweït s’y sont opposés.
La formule de compromis proposée (« saluer les efforts des experts du Giec ») est rejetée par les pays qui défendent un "accueil favorable" du document du Giec. Désormais, la décision finale est entre les mains des ministres qui parviendront, ou pas, à infléchir la position des quatre opposants.
Permettre un suivi transparent des engagements pris par les États
Les discussions ont été marquées par les publications rituelles des grandes organisations internationales. Le Programme des Nations unies pour l’environnement (Pnue) a pointé le décalage entre les émissions de gaz à effet de serre (GES) actuelles et la trajectoire d’émissions compatible avec la stabilisation de la température à +2 °C, l’Organisation météorologique mondiale (OMM) a annoncé que la concentration de CO2 dans l’atmosphère a atteint un nouveau sommet à 405,5 parties par million (ppm) et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a présenté son dernier rapport sur l’impact des changements climatiques sur la santé. Après la fin des discussions, il reste beaucoup de travail à accomplir. L’un des enjeux sera notamment d’articuler entre eux l’ensemble des points techniques traités séparément la première semaine. Les échanges ministériels tournent autour d’une question : le financement de la lutte contre les changements climatiques.
À noter aussi, la signature de la "Déclaration de Silésie sur la transition juste" visant une synergie entre transition énergétique et nécessités de reconversion. « On ne peut que se réjouir de la volonté d’accompagner les populations dans la nécessaire transition énergétique afin d’en atténuer les impacts sociaux négatifs », explique l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri) qui met en avant « l’exemple de la Silésie, qui a anticipé une reconversion hors du charbon ».
Les ambitions climatiques menacées par le scepticisme
Reste la question de l’accueil réservé au rapport spécial du Giec sur les 1,5 °C. Ce document avait été officiellement demandé au Giec lors de la COP 21. Les négociateurs doivent maintenant clarifier la façon dont il sera pris en compte dans les négociations Les petits États insulaires (Aosis), les pays d’Amérique latine (Ailac), le Groupe de l’intégrité environnementale (qui réunit des pays de l’OCDE), les Pays les moins avancés (PMA), l’Union européenne, ou encore le Canada et l’Afrique du Sud ont défendu l’option la plus forte : « accueillir favorablement » ce rapport. Mais, les États-Unis, la Russie, l’Arabie saoudite et le Koweït s’y sont opposés.
La formule de compromis proposée (« saluer les efforts des experts du Giec ») est rejetée par les pays qui défendent un "accueil favorable" du document du Giec. Désormais, la décision finale est entre les mains des ministres qui parviendront, ou pas, à infléchir la position des quatre opposants.