Deux chambres, deux votes
Au Sénat, il y a des choses qui ne passent pas. L’actualisation de la loi de programmation militaire (LPM) 2019-2025 avait été promise par l’exécutif au Parlement. Finalement, Jean Castex en a décidé autrement, préférant ne pas soumettre aux deux chambres un texte d’actualisation de cette loi qui définit le cadre budgétaire des armées durant sept ans.
Alors que l’Assemblée nationale a voté en faveur d’une telle décision, le Sénat, majoritairement à droite, a refusé de renouveler sa confiance au gouvernement pour cette loi. Jean Castex n’a rien à craindre. Ce vote est sans aucune conséquence. Pour autant, il représente un désaveu de la déclaration du Premier ministre annonçant qu’il n’y aurait pas de texte d’actualisation.
Alors que l’Assemblée nationale a voté en faveur d’une telle décision, le Sénat, majoritairement à droite, a refusé de renouveler sa confiance au gouvernement pour cette loi. Jean Castex n’a rien à craindre. Ce vote est sans aucune conséquence. Pour autant, il représente un désaveu de la déclaration du Premier ministre annonçant qu’il n’y aurait pas de texte d’actualisation.
Un surcoût en raison du contexte sanitaire et économique
Après plusieurs années de baisse, le budget des Armées, tel qu’il a été défini dans cette loi, prévoyait une enveloppe globale de 295 milliards d’euros sur sept ans. Soit une véritable augmentation par rapport aux précédentes lois de programmation militaire. L’actuelle loi devait néanmoins faire l’objet d’une actualisation dans le courant de l’année 2021. Elle n’aura finalement pas lieu.
Du moins pas tout de suite. Jean Castex a précisé que l’actualisation de la loi de programmation militaire aurait lieu dès que « l’horizon économique et financier sera clarifié ». De son côté, le président de la commission de défense au Sénat justifie le fait qu’une actualisation aurait dû avoir lieu, justement en raison du contexte, et du surcoût qu’il a entraîné pour les Armées, de l’ordre de 8,6 milliards d’euros.
Du moins pas tout de suite. Jean Castex a précisé que l’actualisation de la loi de programmation militaire aurait lieu dès que « l’horizon économique et financier sera clarifié ». De son côté, le président de la commission de défense au Sénat justifie le fait qu’une actualisation aurait dû avoir lieu, justement en raison du contexte, et du surcoût qu’il a entraîné pour les Armées, de l’ordre de 8,6 milliards d’euros.