Un nouveau lieu d'espoir pour les blessés psychiques
La réhabilitation des militaires souffrant de stress post-traumatique franchit une nouvelle étape avec l’ouverture d’une cinquième maison Athos à Beauteville, en Lauragais-Occitanie. Patricia Miralles, ministre déléguée chargée de la Mémoire et des Anciens combattants, a inauguré cet espace dédié aux blessés psychiques le 31 janvier.
Destinées aux militaires et anciens combattants, les maisons Athos proposent un cadre adapté pour leur reconstruction. Loin d’un simple centre d’accueil, ces lieux offrent un accompagnement sur mesure visant à briser l’isolement et à favoriser une insertion progressive dans la vie civile. Ce cinquième établissement vient répondre à une demande croissante, notamment dans le Sud-Ouest, où de nombreux soldats présentent des blessures invisibles mais profondes.
Une approche personnalisée pour une reconstruction durable
Le dispositif Athos se distingue par son approche unique. Chaque parcours de réhabilitation est adapté aux besoins du blessé, en collaboration avec une équipe de professionnels. L’objectif : redonner confiance, restaurer l’autonomie et envisager un avenir serein.
Contrairement à un dispositif médical classique, ces maisons mettent l’accent sur l’implication active des militaires dans leur propre processus de reconstruction. Cela passe par des activités de cohésion, des programmes individualisés et un accompagnement psychologique et social. Depuis leur lancement en 2021, ces maisons ont déjà soutenu près de 500 militaires et anciens combattants, avec un taux de réussite significatif.
Les maisons Athos, un modèle en expansion
Le succès de ces maisons Athos incite le gouvernement à aller plus loin. D’ici 2027, l’objectif est d’atteindre un réseau de dix maisons sur le territoire métropolitain, avec des adaptations possibles pour l’outre-mer. Ces structures, en constante évolution, constituent une réponse concrète aux besoins des militaires blessés psychiques.
Dans cette dynamique, un nouveau projet verra le jour en 2025 : le village des blessés. Il offrira un espace de transition supplémentaire, permettant aux militaires de se stabiliser avant de retrouver une autonomie complète.