Viser les leaders jihadistes
Wikipedia
Le 11 juin dernier, l’Armée française dans le cadre de l’opération Barkhane, a fait une belle prise. Le ministère des Armées a annoncé jeudi 17 juin avoir mis la main sur un des cadres de l’État islamique au Grand Sahara (EIGS). Ce cadre, qui s’est rendu sans violence, a été arrêté dans la zone des trois frontières, entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Une prise de guerre qui intervient quelques jours après l’annonce d’Emmanuel Macron de revoir en profondeur l’intervention militaire française au Sahel.
La politique actuelle au Sahel est claire : frapper fort, c’est-à-dire viser les leaders des groupes jihadistes. Cette arrestation est sans nul doute l’illustration de cette nouvelle stratégie. Dadi Ould Chouaïb, connu également sous le nom d’Abou Dardar, portait lors de son arrestation une arme automatique, une lunette de vision nocturne, un gilet de combat, un téléphone et une radio.
La politique actuelle au Sahel est claire : frapper fort, c’est-à-dire viser les leaders des groupes jihadistes. Cette arrestation est sans nul doute l’illustration de cette nouvelle stratégie. Dadi Ould Chouaïb, connu également sous le nom d’Abou Dardar, portait lors de son arrestation une arme automatique, une lunette de vision nocturne, un gilet de combat, un téléphone et une radio.
Libéré en échange de Sophie Pétronin
Cet homme est suspecté d’avoir mutilé trois hommes le 2 mai dernier lors du marché hebdomadaire de Tin Hama. Abou Dardar est par ailleurs un ancien membre du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest, une mouvance terroriste dont plusieurs cadres ont ensuite donné naissance à l’EIGS, l’un des principaux ennemis de l’Armée française au Sahel actuellement.
Pour rappel, Abou Dardar avait été arrêté une première fois en 2014, et remis aux autorités maliennes. Il avait été libéré en octobre 2020 dans le flot des 200 jihadistes remis en liberté en échange de quatre otages, dont la Française Sophie Pétronin. Un échange auquel la France avait à l’époque revendiqué ne jamais avoir été associé.
Pour rappel, Abou Dardar avait été arrêté une première fois en 2014, et remis aux autorités maliennes. Il avait été libéré en octobre 2020 dans le flot des 200 jihadistes remis en liberté en échange de quatre otages, dont la Française Sophie Pétronin. Un échange auquel la France avait à l’époque revendiqué ne jamais avoir été associé.