Comment fonctionnent ces distributeurs ?
Munitions Unsplash
Ces machines sophistiquées se démarquent par leur technologie avancée. Équipées d'un grand écran tactile, elles offrent une interface utilisateur semblable à celle des bornes de commande des fast-foods. Pour acheter des munitions, l’utilisateur doit scanner son permis de conduire, permettant ainsi à la machine de vérifier son identité et son âge à l’aide d’un logiciel de reconnaissance faciale. Ce processus assure que seuls les adultes de 21 ans et plus puissent effectuer des achats.
Les distributeurs, pesant près de 900 kilos, proposent une variété de balles pour pistolets et fusils. La réapprovisionnement est nécessaire environ toutes les deux semaines, garantissant une disponibilité constante des munitions. Le premier exemplaire a été installé en novembre 2023 à Pell City, en Alabama. Depuis, près d'une dizaine de machines ont été déployées.
Les distributeurs, pesant près de 900 kilos, proposent une variété de balles pour pistolets et fusils. La réapprovisionnement est nécessaire environ toutes les deux semaines, garantissant une disponibilité constante des munitions. Le premier exemplaire a été installé en novembre 2023 à Pell City, en Alabama. Depuis, près d'une dizaine de machines ont été déployées.
L'Alabama, le Texas et l'Oklahoma concernés
Actuellement, ces distributeurs se trouvent principalement dans des épiceries des États comme l'Alabama, l'Oklahoma et le Texas. L’initiative est portée par American Rounds, une entreprise fervente défenseuse du second amendement. Selon son dirigeant, Grant Magers, cette méthode d'achat est plus sûre que les transactions en ligne, et son déploiement dans les épiceries rurales, où l'accès aux munitions peut nécessiter des heures de route, est justifié. L’entreprise a déjà reçu plus de 200 demandes d’installation dans neuf États différents. Cette expansion potentielle reflète un intérêt significatif pour ce mode de distribution innovant, malgré sa répartition encore limitée.
Néanmoins, cette innovation divise. Certains voient d'un bon œil l'utilisation de la reconnaissance faciale pour sécuriser les transactions. Néanmoins, des critiques émergent. Les opposants, notamment des membres de l'association Everytown for Gun Safety, dénoncent la "normalisation" des armes à feu. Ils jugent inapproprié de placer ces machines dans des lieux de la vie quotidienne, comme les épiceries. Selon eux, cette facilité d’accès pourrait banaliser encore plus la présence des armes à feu dans la société américaine. D’autres soulignent l'absence d'une vérification humaine des antécédents des acheteurs. Ils estiment que le recours exclusif à la technologie pourrait manquer de discernement dans des cas potentiellement problématiques...
Néanmoins, cette innovation divise. Certains voient d'un bon œil l'utilisation de la reconnaissance faciale pour sécuriser les transactions. Néanmoins, des critiques émergent. Les opposants, notamment des membres de l'association Everytown for Gun Safety, dénoncent la "normalisation" des armes à feu. Ils jugent inapproprié de placer ces machines dans des lieux de la vie quotidienne, comme les épiceries. Selon eux, cette facilité d’accès pourrait banaliser encore plus la présence des armes à feu dans la société américaine. D’autres soulignent l'absence d'une vérification humaine des antécédents des acheteurs. Ils estiment que le recours exclusif à la technologie pourrait manquer de discernement dans des cas potentiellement problématiques...