Un agenda commun chargé
On les avait quittés au début de l'été sur la signature d’un plan de relance historique de 750 milliards d’euros, malgré l’opposition des états dits « frugaux » et au prix de concessions certaines : dans une Union européenne à 27, le duo franco-allemand ne peut plus comme jadis imposer sa vision de l’Europe à ses partenaires. La rentrée diplomatique précédant la rentrée réelle, Emmanuel Macron accueille donc Angela Merkel au fort de Brégançon. Une première depuis des décennies, et un symbole de proximité.
Il faut dire que l’agenda commun des deux pays est particulièrement chargé : faire face à la résurgence de l’épidémie de Covid-19, la crise en Biélorussie, la reconstruction du Liban, les tensions nées des provocations de la Turquie à l’égard de la Grèce en Méditerranée orientale. Autant de dossiers auxquels s’ajoutent désormais un coup d’état au Mali, cœur de l’action et du déploiement des 5.100 hommes de la force Barkhane pour lutter contre le terrorisme islamiste.
Il faut dire que l’agenda commun des deux pays est particulièrement chargé : faire face à la résurgence de l’épidémie de Covid-19, la crise en Biélorussie, la reconstruction du Liban, les tensions nées des provocations de la Turquie à l’égard de la Grèce en Méditerranée orientale. Autant de dossiers auxquels s’ajoutent désormais un coup d’état au Mali, cœur de l’action et du déploiement des 5.100 hommes de la force Barkhane pour lutter contre le terrorisme islamiste.
La question turque sur la table
Si Berlin et Paris affirment que leurs vues convergent sur la plupart de ces dossiers, le lien Macron-Merkel doit toutefois être remis en scène par cette rencontre diplomatique estivale à Brégançon. A chacun ses enjeux en la matière, le Président français peaufinant sa stature de bâtisseur et de visionnaire européen en vue des élections de 2022. La chancelière allemande travaille quant à elle à formaliser l’héritage politique européen qu’elle laissera bientôt derrière elle.
L’accord entre les deux pays semble total quant au plan de relance de 750 milliards d’euros arraché de haute lutte lors du dernier sommet européen de juillet dernier. Le fait que l’Allemagne ait accepté une forme de mutualisation de la dette constitue d’ailleurs une première. Mais sur le dossier turc, la chancellerie allemande doit aussi faire avec les trois millions de Turcs présents sur son sol. Une variable qui ne coïncide pas avec la ligne ferme défendue par Emmanuel Macron face aux outrances de Recep Tayyip Erdogan, accompagnée par une démonstration de force militaire explicite afin de soutenir la Grèce
L’accord entre les deux pays semble total quant au plan de relance de 750 milliards d’euros arraché de haute lutte lors du dernier sommet européen de juillet dernier. Le fait que l’Allemagne ait accepté une forme de mutualisation de la dette constitue d’ailleurs une première. Mais sur le dossier turc, la chancellerie allemande doit aussi faire avec les trois millions de Turcs présents sur son sol. Une variable qui ne coïncide pas avec la ligne ferme défendue par Emmanuel Macron face aux outrances de Recep Tayyip Erdogan, accompagnée par une démonstration de force militaire explicite afin de soutenir la Grèce